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Comment vaincre et se sortir du syndrome de l’imposteur

Peut-être que vous avez déjà eu l’impression d’être une arnaque. Que toutes vos réalisations, vos relations, l’argent que vous gagnez, même vos abonnés sur les réseaux sociaux sont tous dus au hasard… Mais pas à votre travail. Je sais que c’est violent, mais nous sommes beaucoup à ressentir ce manque de légitimité. C’est ce que […]

11 septembre 2019

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Le syndrome de l'imposteur

Peut-être que vous avez déjà eu l’impression d’être une arnaque. Que toutes vos réalisations, vos relations, l’argent que vous gagnez, même vos abonnés sur les réseaux sociaux sont tous dus au hasard… Mais pas à votre travail. Je sais que c’est violent, mais nous sommes beaucoup à ressentir ce manque de légitimité. C’est ce que l’on appelle le syndrome de l’imposteur. Le fait de croire que l’on n’est pas aussi capable ni aussi brillante que les autres le pensent. En tant qu’entrepreneure, vous pouvez ne pas vous sentir efficace, productive et performante, mais je vous assure que vous l’êtes. Il faut beaucoup de détermination pour créer sa propre entreprise et la développer. Ne laissez donc pas quelques fausses croyances vous barrer la route.

Pourquoi est-il si courant de douter de ses capacités ?

Des croyances qui prennent racine

Le doute de soi est semé au cours de notre existence de différentes manières. Il prend ses sources dans l’enfance, au sein de notre famille, à l’école, etc. Notre degré de manque de confiance dépend de notre histoire et de nos expériences.

Par ailleurs, certaines valeurs nous poussent à minimiser nos accomplissements. Nous vivons dans une société qui valorise l’humilité, mais qui encourage en même temps la compétition. Cela perturbe notre jugement de valeur.

Personnellement, je ne pensais pas avoir le syndrome de l’imposteur. Mais, finalement, j’ai réalisé que je remplissais pas mal de critères. Car, ce sentiment d’imposture représente plus qu’un doute de soi. On pense littéralement être une fraude, une arnaque et qu’un jour tout le monde nous démasquera et qu’alors tout ce que nous avons construit va disparaître.

Un syndrome qui touche en majorité les femmes

Je connais beaucoup de blogueuses qui en sont victimes. Elles vivent toujours une phase où tout est remis en question.

Même la grande écrivaine Maya Angelou a dit : « j’ai publié 11 livres, mais à chaque nouvelle sortie, j’ai l’impression qu’ils vont découvrir que je ne suis pas légitime ».

Cette incapacité à croire en soi touche également les personnes les plus intelligentes et les plus douées. Il n’y a donc aucune honte à en souffrir.

Les psychologues ont longtemps pensé que ce syndrome ne touchait que les femmes. Ce qui est très sexiste. Néanmoins, il faut avouer que nous sommes l’objet de nombreux conditionnements dans toutes sortes de domaines lorsque l’on est une femme. Que ce soit pour mener une carrière, ou dans la gestion d’un foyer, la femme reste sujette à de nombreuses pressions. Peu importe pourquoi, nous nous sentons obligées de mettre la barre plus haute pour se sentir légitime, il faut être la meilleure maman, la meilleure amie, la meilleure employée, etc. Contre qui nous battons-nous ?

En effet, les hommes semblent moins souffrir de cette angoisse constante de perdre leur place, ils s’identifient moins souvent comme usurpateur.

Comment savoir si l’on souffre du syndrome de l’imposteur ?

Cette autodépréciation de soi se traduit généralement par :

  1. penser que nos supérieurs et collègues nous surestiment ;
  2. refuser de demander une augmentation ou une promotion par crainte de ne pas le mériter ;
  3. s’autosaboter par peur de l’échec ;
  4. ne pas accepter un compliment ou s’excuser de réussir ;
  5. attribuer ou créditer sa réussite aux autres.

En d’autres termes, il est normal de douter lorsque l’on se lance dans un nouveau projet, mais si les doutes persistent après des retours positifs concrets, ce n’est pas normal.

Quelles sont les conséquences de cette impression d’imposture ?

Premièrement, on ne voit pas ses forces. Les personnes atteintes du syndrome de l’imposteur luttent constamment pour se rassurer, mais elles nient leurs capacités et minimisent ce qu’elles font de bien. De ce fait, elles n’acceptent pas les compliments, elles ne pensent pas être un bon collègue, un bon employé, un bon entrepreneur, etc. Pour compenser cela, elles travaillent beaucoup et elles tombent dans la spirale du perfectionnisme.

C’était mon cas, je travaillais trop, je n’avais plus de vie sociale. Pourtant, ça n’aboutissait à rien, ce n’était jamais assez parfait, donc les projets n’étaient jamais terminés. Résultat, j’avais 4 ou 5 formations écrites jamais mises en vente. Je pensais que tout était médiocre. J’avais des objectifs ridiculement élevés et inaccessibles, je n’avançais pas.

La deuxième conséquence, c’est la comparaison maladive. On se compare aux amis, aux collègues, à la famille. C’est très malsain, car on ne reconnait plus les aspects positifs, on ne retient que les négatifs. En conséquence, la loi de l’attraction fait que nous attirons ce que nous craignons constamment et cela engendre un cercle vicieux qui renforce sa conviction d’être mauvais.

Comment vaincre le syndrome de l’imposteur ?

La simple prise de conscience des rouages de ce syndrome ne suffit pas pour s’en débarrasser. Il faut un vrai travail sur soi et une reprogrammation de son esprit.

Pour cela, il est nécessaire d’en parler autour de soi, de partager nos sentiments, nos pensées pour dédramatiser et se sentir moins seule.

Il faut accepter de ne pas être parfait. De toute manière, il n’y a pas besoin de l’être pour réussir. Il faut arrêter de chercher l’inatteignable ou l’impossible. Le plus important c’est de vivre pour soi et pour son bonheur.

Pour vaincre votre sentiment d’illégitimité, notez les choses positives de votre vie, tout ce que vous avez accompli, tous les défis déjà relevés. Même ceux qui vous paraissent anodins, comme une perte de poids, ou l’accumulation de petits boulots pendant vos études. Les écrire aide à devenir plus lucide. Notez également ce que vous voulez devenir pour rester en alignement avec vos convictions.

Si vous en êtes là aujourd’hui, c’est grâce à vous, vous avez su saisir votre chance. Même si l’on vous a appris des choses, ou qu’on vous a donné un coup de pouce, personne ne peut vous enlever votre parcours.

Pour conclure, je comprends qu’il est difficile de vaincre le syndrome de l’imposteur. Moi-même, j’étais incapable de définir correctement ce que je faisais. Je disais timidement que j’étais blogueuse, alors que je faisais beaucoup plus que ça. Je relativisais mes accomplissements. Maintenant, j’explique que j’aide des femmes ambitieuses à se lancer dans l’entrepreneuriat et à développer leur business. Il faut affirmer ce que l’on est, ce que l’on fait et croire au pouvoir de l’affirmation. Mesurer son succès grâce à notre manière d’aider les autres, ça nous aide à nous sentir accomplis. La transformation viendra du changement de son discours interne. Vous méritez toutes les bonnes choses qui vous arrivent, car vous avez œuvré pour.

Le syndrome de l'imposteur

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